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Etape 19 : Dunaujvaros - Subotica
Vendredi 4 Avril 2008
134 km - Dénivelé : 184 mètres
Départ : 8h - Arrivée : 18h30
HONGRIE - SERBIE

L’arrivée en Serbie.

Nous quittons la Hongrie, avec de bonnes routes, interdites aux cyclistes locaux, mais autorisées pour les Paris-Pékin. Le suivi médiatique nous aide ! Le paysage et le bâti reste modeste, car nous traversons des plaines et des longs villages sans grand attrait.
Nous craignions le passage de la frontière, car nous quittions la zone de libre échange européenne. Les consignes sont strictes : Profil bas, pas de photos. Les cyclos, vélos à la main sont passés sans aucun problème. Il faut dire que l’ambassade de France avait dépêché Monsieur Bruno Boyer attaché de coopération et que le nécessaire avait été bien préparé. Trois coureurs cyclistes Serbes, nous conduisent. Pour les sept véhicules l’ambassade a mis à notre disposition un spécialiste du passage en douane des marchandises et en trois heures, nous avons obtenus les tampons et les papiers indispensables.Les quinze km, entre la frontière et l’arrivée sont encadrés par la police locale
Excellent accueil à l’auberge de jeunesse de la ville, avec désormais, c’est toujours la règle, la nécessité de remplir une fiche de police par personne. Nous avons négocié durement pour ne pas laisser nos passeports à la conciergerie. Pas évident avec un groupe qui souhaite surtout se reposer !
Demain est un autre jour.

Le témoin du jour est Helvète :
Pierre-Alain Pauchard, les amis du tour FFCT, de Fribourg en Suisse.
Je n’ai volontairement pas de compteur, je ne compte ni les jours passés, ni les jours avenir, mon seul objectif est d’atteindre Pékin ;
Aujourd’hui l’étape était facile mais peu attrayante sur le plan du paysage. Par contre j’ai apprécie l’attitude des villageois tout le long du parcours qui nous témoignent par des signes chaleureux leur encouragements, en Hongrie et en Serbie. La passage de la frontière ne justifiait pas notre appréhension, tout s’est passé rapidement, chacun de nous présentant son passeport .Le grand nombre de participant exige de chacun un effort a faire dans les relations. Même si apparemment la discipline devait aller de soi, il arrive parfois que des correctifs s’avèrent nécessaires. Je note toutefois que tout se met en place progressivement. Dans mon groupe, les noirs, l’entente est excellente.

Etape 18 : Budapest - Dunaujvaros
Jeudi 3 avril 2008
104 km - Dénivelé : 195 mètres
Départ : 10h - Arrivée : 17h30
HONGRIE

La Hongrie en vraie.

La matinée commence par...une émission de télé. Dés 8 heures, un groupe de 30 cyclos pédalant est filmé, par la chaîne « Donau » pendant une dizaine de km. Puis au quartier général, enregistrement des interviews du groupe. Pourquoi vous lancez vous dans une telle aventure ? Est la question unique et ressassée. Les réponses sont très variées et très argumentées. Cette émission est, nous a-t-on affirmé, visible dans le monde entier sur la chaîne Sky.

A dix heures l’ensemble du groupe, avec en tête et en fin de peloton une camionnette de notre encadrement, se lance dans une exercice difficile et périlleux. Quitter le centre magnifique de Budapest, traverser les banlieues industrielles et se retrouver dans la grande plaine Magyar. Tout sera réalisé en 90 minutes. Il fait beau et 16° de température, vent favorable. Une belle journée, facilitée au changement de région par l’aide de la Police. Sur 45 km tous les cyclos sont regroupés et peuvent ainsi franchir un pont suspendu tout neuf (interdit aux cyclistes) et qui remplace un bac, tout vieux, qui n’existe plus ! Les cyclistes locaux cherchent encore une route pour pouvoir arriver à Dunaujvaros, grande cité industrielle, encore à l’ancienne.
Aujourd’hui, pas d’avis de cyclo. Quatre hébergements n’ont pas permis techniquement de réaliser le point de vue du jour.
J’en profite donc pour vous signaler combien l’action des ostéopathes Enrique Nunes et Clément Genet est appréciée, par la majorité des participants. Ces deux garçons, qui ignoraient il y a trois semaines le milieu du cyclotourisme itinérant, ont désormais pris leur place, et apportent une aide incontestable aux petits problèmes des cyclos quelquefois fatigués et en souffrance. Les avoir accepté dans l’encadrement s’avère a ce jour, comme une décision judicieuse.

TEMOIGNAGE
Geneviève et Daniel RAVEL, 2 des 5 capitaines de route,

« Après 4 pays traversés, la France, l’Allemagne, l’Autriche et la Hongrie et 2000 km accomplis , une homogénéité s’est formée au fil des jours dans nos groupes respectifs, bleu et vert (NDLR : chacun des 5 groupes porte une couleur en fonction des anneaux olympiques). L’entraide et le fair-play jouent à fond. Dès la dure montée de Langres lorsque « ces messieurs » ont laissé passer les dames en tête, le geste était significatif, c’est Geneviève qui le dit.
Le froid, la neige, le verglas en Allemagne ont renforcé notre solidarité. Les 21 individus ne font plus qu’un dans le groupe. Désormais, c’est l’intérêt collectif qui prime sur les « petits bobos » de chacun, c’est à dire rouler à l’économie et de durer. Tous, nous sommes conscients que notre route jusqu’à Pékin est encore très longue et semée d’embûches.
Notre fonctionnement interne au groupe? chaque jour nous demandons à 2 serre-file d’assumer cette responsabilité et nous régulons l’allure sur le plus faible du moment. D’ailleurs ce n’est jamais le même ! L’information verbale et gestuelle circule parfaitement de l’avant vers l’arrière du groupe et aussi en sens inverse , ce qui n’était pas évident au début. La consigne « Droite devant » n’avait pas le même sens pour tout le monde. Cette aventure humaine est savourée pleinement par chacun d’entre nous et chaque étape est en quelque sorte une victoire!. Un souhait? que cela dure jusqu’au pied de la Grande Muraille ! »

Propos recueillis par Jean-Michel Richefort

Etape 17 : Gyor - Budapest
Mercredi 2 avril 2008
145 km - Dénivelé : 1 225 m
Départ 8h00 - Arrivée 18h30
HONGRIE

De la campagne à la capitale.

Cette étape a été rendue pénible par la distance et par les bosses de la fin du parcours. La très grande partie du chemin a traversé la campagne profonde Hongroise. Pour beaucoup, c’est un choc. Ils retrouvent la campagne française des années 50 : petites maisons, village sans trottoir, volailles et chiens occupant la chaussée, charrettes à chevaux, charrue dans les champs. Heureusement, les paysans sont accueillants et sympathiques. Hélas, le dialogue en Hongrois est difficile. L’arrivée sur Budapest est une autre affaire. Grande ville, circulation intense, sens unique, pas facile pour le groupe de se déplacer, voir dangereux.

Nous avons eu le plaisir, à une quinzaine de km de l’arrivée d’être attendu par une partie de l’équipe Hongroise de course sur piste, trois espoirs, sélectionnés pour les JO de Pékin. Très sportivement, ils nous ont ouvert la route, à l’allure cyclo, bien entendu. Dans le cadre de notre passage à Budapest, nous étions invités à deux réceptions. Le groupe s’est donc scindé pour honorer nos engagements. L’un au Ministère des transports ou Adam Bodor, Vice-Président de « l’European cyclist Fédération » et chef de cabinet du Ministre des transports, nous a reçu et nous a présenté sur un diaporama le projet de la Fédération Hongroise pour le développement du cyclisme et du cyclotourisme . Ces autorités attendent désormais l’expertise et l’aide de notre fédération.

Un autre groupe s’est dirigé vers l’institut de France, ou la plus importante réception depuis notre départ a eu lieu, en présence de Monsieur l’Ambassadeur de France, René Roudault et les dirigeants de l’institut. La T.V.Hongroise récoltant des images et des commentaires de nos cyclos. Un buffet magnifique a permis aux cyclos de retrouver un instant les saveurs du pays. Nous avons tous été très touché par cet accueil remarquablement chaleureux.

Le témoin du jour :
Gil De Guglielmi, Sarlat 24.

« Le début de l’étape se déroule dans de grands espaces cultivés, plus d’animaux, peu de paysans dans les champs, une région assez pauvre. Puis un relief pas facile mais agréable et petit à petit, en se rapprochant de la capitale, l’apparition de constructions récentes.

Depuis le départ je trouve que le sujet qui me tient à cœur, les écoles solidaires, n’est pas suffisamment mis en relief, dans notre communication avec les médias et nos hôtes. Dans cette aventure collective, je recherche plus l’aspect culturel que l’aspect sportif, qui pour moi jusque là, n’est pas très difficile. A ce jour je ne suis pas déçu.»